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L’homme qui a aimé les Néréides

Récit dans un récit, mais qui reste dans le même univers, il y a une continuité. La première page est dédiée à décrire d’un premier abord l’homme du titre, “l’homme qui a aimé les Néréides”.

Personnages dans univers 1:

Jean Démétriadis (JD) (narrateur le plus présent), propriétaire d’une grande savonnerie et sa femme, Mme Démétriadis (p85)

Personnage de l'histoire:

Panégyotis

Résumé

La scène débute par la femme de JD qui demande si l’homme est sourd-muet. JD lance une pièce, et le tintement de la pièce fait tilter Panégyotis (c’est son nom) qui la ramasse. JD répète “Il n’est pas sourd” et enchaîne avec son histoire en expliquant comment il est devenu muet. (JD->Narrateur et raconte à sa femme) l’histoire par JD est racontée après les faits, mais la première temporalité est relatée en même temps que les faits. Point de vue réduit à JD (pas si réduit que ça puisqu’il en sait bcp).

Panégyotis avait un avenir (comme Ling, dans cmt WF fut sauvé), mais il a tout gâché. Il décrit d’abord la richesse inimaginable des parents de Panégyotis (p.79: “C'est le fils de l'un des paysans les plus aisés de mon village, reprit Jean Démétriadis, et par exception chez nous, ces gens-là sont vraiment riches. Ses parents ont des champs à ne savoir qu'en faire, une bonne maison de pierre en taille, un verger avec plusieurs espèces de fruits, et dans le jardin des légumes, un réveille-matin dans la cuisine une lampe allumée devant le mur des icônes, enfin tout ce qu'il faut. [...] il avait devant lui son pain cuit, et pour toute la vie.”).

Il parle ensuite des Néréides des campagnes locales, qui ne sont pas inoffensives (p81, “Si les paysans barricadent les portent de leurs maisons avant de s'allonger pour la sieste, ce n'est pas contre le soleil, c’est contre elles, ces fées vraiment fatales sont belles, nues, rafraîchissantes et néfastes comme l’eau où l’on boit les germes de la fièvre; ceux qui les ont vues se consument doucement de langueur (def: Mélancolie douce et rêveuse) et de désir; ceux qui ont eu la hardiesse de les approcher deviennent muets pour la vie, car il ne faut pas que soient révélés au vulgaire les secrets de leur amour”).

L’histoire (l’action) commence quand 2 moutons du père de Panégyotis commencent à tourner (=tomber malade) et pire, ça se propage à tout le troupeau. Panégyotis va donc aller chercher le vétérinaire, sur l’autre versant. Au crépuscule, il ne revient toujours pas. Les femmes vont prier pour lui à la chapelle (qui est en fait une grange délabrée éclairée par des cierges). Le lendemain soir, il revient à la place du village, complètement différent, où il prononce ses dernières paroles, (p82, “Les Néréides... Les dames... Néréides... Belles... Nues... C’est épatant... Blondes... Cheveux tout blonds...”)

Après cet évènement, il se met à regarder le soleil, sans insolation ni fièvre. On l’exorcise, sans résultat. Il continue de rencontrer les Néréides, qui l’ont abêti, et bien plus. Il ne vieillit plus, et les Néréides l’ont rendu addicte à elles. Il ne travaille plus, et parcourt le pays à travers les champs et les bois. -retour à la réalité, sortie du récit par JD- les Nymphes passent à côté, déguisées en humaines, sans que Panégyotis ne les voit.