L'anthropomorphisme au sein de l'oeuvre du roman de Renart

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Les anthopomorphismes sont présents tout au long du roman de renart. penchons nous sur certaines des plus notables

Anthropomorphismes notables:

À la page 121, dans les commentaires, que je recommande de lire, il est dit (les éléments relevant de l' humain sont en orange)

"Une grande part du charme du roman de Renart dépend du délicat équilibre instauré entre les caractéristiques animales des héros et l'anthropomorphisme ambiant. Bien sûr, renard est un  seigneur possédant un  château et  fief. Il vit dans une société dont l'organisation est rigoureusement calquée sur le  monde féodal du XIIe siècle. Mais  il reste un animal qui, pour attraper une volaille, rampe et se faufile entre les choux d'un potager. Il en est de même pour tous les héros, qui joignent à leur identité anthropomorphe les traits traditionnellement attribués à l'animal qu'ils demeurent. L'ours brun est  balourd et  gourmand, le chat Tibert est  agile,  délicat,  hypocrite, le coq Chantecler,  fier et  protecteur, et l'âne Bernart infiniment crédule et sot. Il n'en est pas de même cependant pour les personnages féminins, à peu près dépourvus des caractères de leur espèce. Fière, la lionne, a la  beauté et la  noblesse des dames courtoises, Hermeline est le plus souvent une  épouse et une  mère irréprochable, tandis qu'Hersent se montre  sensuelle est  dévergondée. Mais rien en elles n'évoque la lionne, la renarde ou la louve. Car, nées d'une intention satirique, ces héroïnes ne sont pas dessinées d'après nature, mais d'après les différentes représentations littéraires de la femme:  dame,  épouse, ou  femelle rusée des fabliaux. "